Categories

5 idées reçues sur la bourse

Dans cet article, je veux partager 5 idées reçues sur la bourse et qui empêchent les gens d’investir dans ce domaine et passer à l’action.

La première idée reçue, elle concerne la variation de l’action. Beaucoup pensent que quand celle-ci baisse alors on perd de l’argent. Si par exemple, on investit 1 000€ et que l’on se retrouve à 800€ alors c’est 200€ de perte.

Hors cela ne fonctionne pas de cette façon là. Il ne s’agit pas d’une vraie perte d’argent en tant que telle comme si l’on égare un portefeuille.

Ce qu’il faut savoir, c’est que la bourse repose essentiellement sur l’offre et la demande des actionnaires et des clients de la société. Quand les consommateurs baissent alors l’action peut baisser ainsi que le nombre d’actionnaires qui revendent et inversement.

On peut aussi penser que la bourse fonctionne en terme de pourcentage. Par exemple, si j’investis 1 000€ et que je tombe à 800€ alors je perds 20% et si je veux reprendre 20% de 800€, je ne remonte qu’à 960€ (800×1,20) et qu’il doit y avoir une hause de 25% (800×1,25) pour revenir à 1 000€.

Ceci reste une fausse idée car la société utilise l’argent des actionnaires pour investir dans sa propre activité et quand on revend, ce n’est pas elle qui rachète vos actions (sauf pour la vente à découvert) mais un autre actionnaire.

Ce qu’il faut retenir, c’est que l’action peut fluctuer à la hausse ou la baisse. Tant que l’on ne vend pas, on ne perd pas ou ne gagne pas.

La deuxième fausse croyance consiste à penser qu’il faut beaucoup d’argent pour commencer à investir comme 3 000€.

En réalité, 100€ ou même 50€ peuvent faire l’affaire. On peut aussi attendre un mois supplementaire et investir 200€ pour toucher des actions plus chères.

L’important, c’est de commencer. La bourse se compare à l’immobilier. Comme il y a des gens qui cherchent la bonne affaire et ne la trouve que dans 10 ans ou jamais, les actionnaires attendent d’avoir les moyens.

Il ne faut pas oublier que la bonne affaire se créer avec le temps et plus on commence tôt, mieux cela est.

La troisième idée reçue que l’on entend est que l’on risque de payer beaucoup de frais.

Il s’avère évident que si l’on passe ses journées à acheter et vendre, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Maintenant, un ou deux achats ou ventes bien ciblés par mois et sur des courtiers en ligne moins chers que des banques ou intermédiaires financiers amènent des bénéfices beaucoup plus sûrs.

La quatrième idée reçue concerne davantage les initiés et s’attachent au versement des dividendes.

Comme vous le savez peut-être, un dividende représente un morceau de l’action. Quand une action à 100€ verse 2€ de dividende, elle détache ses 2€ de l’action qui ne vaut plus que 98€ et reverse les 2€.

Au final, vous finissez à 100€ aussi sauf si une crise soudaine fait baisser la valeur de l’action de façon plus conséquente.

Rien empêche pour autant à l’action à 98€ de remonter ensuite pour s’élever par exemple à 100€ avec 2€ en plus de dividende. Tant que l’action augmente plus vite que le dividende, il n’y a pas de soucis.

Warren Buffett a très bien compris ce principe et en a profité très aisément. En moyenne, la bourse rémunére à 8% par an et cela peut être encore beaucoup plus.

Enfin, la dernière idée reçue tient aux impôts.

On croit souvent que l’on va payer des impôts chaque année sur la bourse et de façon élevée.

Si c’est ce que vous croyez, alors regardez ce que l’Etat ponctionne chaque mois sur votre salaire en prélèvements sociaux et/ou impôts.

En bourse, désormais c’est soit la flat tax de 30% qui se décompose de 17,2% de prélèvements sociaux et 12,8% d’impôts ou sinon, le barème progressif et les prélèvements sociaux.

Jusqu’à 11% d’impôts, il vaut mieux rester sur la tranche marginale et un peu au delà, passer au forfait de 30%.

Aussi, tant que l’on ne revend pas, les impôts ne peuvent pas se servir sur la plus value réalisée et sur les dividendes perçus à part, sur un compte titres ou chaque année les dividendes que l’on touche sont prélevés à la source ou déclarés et selon le même système au choix donc cela reste indolore.

Sur un plan épargne en actions, au delà de 5 ans, on ne se trouve plus soumis qu’à 17,2% de prélèvements sociaux sur les plus values sur actions et dividendes perçus donc rien empêche de commencer à ne placer de l’argent qu’après 5 ans, un peu comme avec le système dégressif de l’assurance vie.

On a donc pu voir 5 idées reçues et qui bloquent souvent les investisseurs à passer à l’action.

Néanmoins, je vous conseille de devenir un bon sceptique et tester les choses que ce soit dans la bourse comme dans bien d’autres domaines car beaucoup d’arguments entendus se révèlent souvent faux ou erronés, au final et à l’épreuve de la pratique.

Tant que l’on se concentre sur des bonnes actions et avec une temporalité assez longue de minimum 5 ans, on arrive largement à contrer ses idées reçues et à tracer son chemin sans se retourner.

    Laissez votre commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.*

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.