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Les intérêts composés

Les intérêts composés sont une notion appliquée essentiellement en banque et mathématique financière pour expliquer, comment les intérêts d’une période sont ajoutés à un capital précédent afin de l’augmenter progressivement et porter intérêts à leur tour.

Entre guillemet, cela veut dire que vous allez générer plus de cash dans le futur grâce à un taux d’intérêt passé qui se capitalise sur le montant engagé précédent afin d’augmenter le tout au fur et à mesure et ainsi de suite. Des intérêts qui en génèrent d’autres encore.

Ce principe a été illustré dans ce libre de George Samuel Clason intitulé L’homme le plus riche de Babylone.

Pour cela, il faut bien sur un peu d’argent au départ et un taux ou effet de levier pour le faire fructifier.

– Si vous placez par exemple une somme précise sur un compte rémunéré et que vous la laissez durant une période longue, plus elle y reste et plus cela augmente.

Bien sure, l’on ne doit pas rattacher ce principe uniquement à la banque ou en laissant par exemple 10 000€ sur un PEL au bout de 10 ans vous obtenez davantage. Car c’est s’enrichir passivement certes mais très faiblement.

– Un gérant de magasin qui dégage de la marge régulière de 30 000€ par exemple chaque année et qui en garde la moitié pour lui pour ensuite réinvestir le reste dans son entreprise, lui permet d’améliorer sa rentabilité de différentes manières.

Soit il investit dans de nouveaux produits ou il agrandit la surface de sa structure ou il peut encore attendre 3 ou 4 années et pour ouvrir une deuxième entreprise avec l’aide d’une banque pour une partie financière de son investissement.

– L’immobilier a ce même effet de levier ou l’intérêt composé se dégage quand vous commencez à dégager un cashflow plus important (grâce à la diminution du remboursement des intérêts d’emprunts), dans le cas ou le bien est autofinancé au départ ou remboursé en partie ou en totalité…

Ce qui veut dire que si vous ne perdez jamais d’argent ou que vous en gagnez déjà, il devient beaucoup plus facile d’emprunter de nouveau et de réinvestir.

Le fameux principe de 33% de taux d’endettement ne s’applique pas s’il se couvre automatiquement.

– La bourse fait peur, ce qui est tout à fait compréhensible dès lors que l’on considère celle ci comme une dépense risquée au lieu d’un investissement.

Mais pour comprendre son fonctionnement, il faut se dire qu’une société quelconque qui recherche des apporteurs de liquidités le fait la plupart du temps dans le but de s’accroître elle aussi davantage.

Quand elle utilise l’argent de ses actionnaires uniquement pour survivre, souvent elle régresse et finit par effet boule de neige de toucher aussi ses actionnaires.

Mais si elle cherche à se développer ou s’étendre davantage et en ouvrant d’autres enseignes comme pour Carrefour par exemple, le chiffre d’affaires dégagé global se voit alors augmenté pour finir par se redistribuer sous la forme de rémunération d’actions (dividendes).

Si vous ne percevez alors que 1% de quote part sur les 50% du chiffre d’affaires généré car le reste sert à augmenter le capital ou à payer les employés mais que celui ci augmente de 10% supplémentaire chaque année, vous touchez donc 10% de plus. Le dividende perçu augmente et fait boule de neige année après année en plus de la plus value sur achat.

Même si l’éthique morale empêche de miser parfois dans ce genre ce procédé ou seuls les grands groupes tirent profit de l’exploitation organisée (elle même due par chacun d’entre nous), cela démontre néanmoins sa pratique efficace et pour aussi des secteurs bénéfiques à tous.

Donc si l’on commence à faire fructifier une chose quelconque et qu’elle le soit effectuée de façon financière ou matérielle, il est important de comprendre pourquoi la richesse permet d’en créer d’autre.

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