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Mes 10 arnaques que je ne regrette plus

Aujourd’hui, je veux partager avec vous 10 arnaques que j’ai mis en place et que j’ai arrêté aujourd’hui.

Même si une idée peut nous venir en tête, il s’agit parfois de ne pas céder à son impulsion de départ et savoir se raisonner.

Si j’ai pu utiliser des méthodes anti conventionnelles pour profiter des failles du système, je ne les utilisent plus aujourd’hui et donne simplement un reflet de certains comportements déviants qui à l’époque me semblaient naturels et venaient de mon imagination un peu trop exacerbée:

L’achat remisé en caisse libre service. Lorsque je partais faire mes courses à la fin, je ne passais jamais par les caissières pour des raisons de gain de temps et parce que j’avais le sentiment d’être plus libre de mes mouvements. Très souvent, il m’arrivait de prendre des bananes sans les peser, je les passais à la caisse libre service dans la section produits sans code barre. Je choisissais le rayon fruit puis kiwi et unité 1. Au lieu de payer 8€ par exemple, je ne payais que 80 cts. Parfois, je pouvais faire une variante, je prenais une salade à peser, choisissais l’onglet banane cette fois dans le magasin et je mettais le code barre sur le sac des bananes. La salade non référencée elle était étiquetée aux caisses libre service.

Le dessert chez Mc Donald’s remboursé ou distribué en double et les chèques restaurants revendus. Je commandais un menu sur une borne libre-service avec plat, dessert et boisson et demandais le service en table. Une fois le menu servi, j’attendais 5 minutes puis je retournais en caisse en précisant que j’avais eu le plat mais qu’il me manquait le dessert. L’agent d’accueil vérifiait rapidement auprès de la personne qui a préparée le menu puis à défaut, distribuait un deuxième dessert ou me proposait un remboursement ce que je choisissais le plus souvent. Vu que je beneficiais aussi de chèques restaurants que je n’utilisais presque jamais en totalité dans le mois car je ne mangeais parfois qu’une seule fois par jour ou même pas du tout, sauf quand je partais en vacances et que cela restait avantageux de les percevoir pour bénéficier de 50% de remise, une fois reçu alors je les revendais à des connaissances un peu moins chers ou sur le net.

La commande chez Uber remboursée. Une fois le plat livré, j’envoie une réclamation sur le site pour signifier qu’il manque un plat ou que la pizza est toute détruite. A moyenne de deux ou trois fois par mois dans des restaurants différents (souvent de grandes enseignes), la totalité de chaque commande était remboursee sur le compte bancaire.

La commande sur Internet remboursée ou livrée en double. Je m’arrangeais pour commander un produit ou le recevoir grâce aux points gagnés puis je reclamais ne jamais l’avoir reçu ou qu’il est arrivé endommagé. Je pouvais en recevoir en double (produits pas cher) comme des boules de pétanque ou me le faire rembourser.

La carte de transport illimitée. Grâce à mon département, je beneficiais de 50 trajets gratuits par mois dans les transports en commun. La condition devait être une inscription en tant que demandeur d’emploi et pas de cdi. Je pouvais donc travailler 40 ou 45h par semaine mais en cdd ou interim. Sauf que 50 trajets ne me suffisaient pas (2 trajets sur 25 jours par mois). Ils étaient crédités automatiquement chaque début du mois. Mais souvent, il m’arrivait de travailler aussi le week-end ou le soir après le travail. Donc je me rendais aux guichets des transports en commun de ma ville et si j’avais épuisé mon crédit par exemple le 26 du mois, je pretextais la perte de ma carte. Je la renouvellais moyennant 5€ et voyageais jusqu’à la fin du mois en illimité. Les trajets revenaient à zero le 1er jour du mois suivant et ne se cumulaient pas avec ceux du mois d’avant, néanmoins je pouvais voyager plus que 50 trajets chaque mois moyennant 5€. Je changeais systématiquement de personne au guichet ou proposais à un collègue qui voyageais moins souvent en bus ou trammway de lui prêter ma carte et lui, renouvellait la sienne moyennant 5€ (quelquefois 10 😉) et il me la prêtait.

Le dégât des eaux imaginaire ou aggravé. J’avais souscris une assurance habitation que je payais chaque mois mais que je n’utilisais pas. Afin de me faire rembourser une partie des cotisations, je pretextais un dégât des eaux. Je recuperais une photo sur Internet sans droits d’auteur et déclarais le sinistre à mon assurance en simulant un dommage ou en en aggravant un lui, bien réel au niveau des dommages subis. Sur la base des photos ou déclarations, je pouvais recevoir un forfait de 200 ou 300€ sur une cotisation annuelle qui ne me coûtait parfois que 90€. Je prenais soin de changer d’assurance (grosses assurances) tous les ans et afin d’éviter des regroupements éventuels.

Les offres bonus ou de bienvenue. Je m’inscrivais sur des banques ou assurances en lignes ou des sites de paris sportifs ou poker afin de recevoir la prime ou l’offre de bienvenue. Ensuite, il me suffisait de mettre un peu d’argent pendant un délais court ou de miser sur un paris safe ou jouer en limit holdem pour récupérer mes gains et l’argent placé.

Cumuler chômage et travail. Si vous travaillez plus d’un certain nombre d’heure et que vous ne declarez pas celles ci au service de l’emploi, vous touchez aussi des primes de chômage. Pendant plusieurs mois, je n’ai déclaré qu’une partie de ce je percevais réellement et j’ai pu investir ses sommes. Au moment où il a fallut rembourser, c’était plus simple pour moi car je gagnais déjà de l’argent grâce à mes investissements. De plus un échéancier de remboursement m’a été accordé.

Travailler pendant ses congés. Durant plusieurs années, j’ai effectué des vendanges pendant mes congés d’été. Même si c’est légal tout comme les surveillances scolaires, on est censé demander l’autorisation à son employeur ce que je n’ai jamais fait.

Payer ou pas. Au moment d’un achat comme un pull à 50€ dans un petit magasin, je sortais 100€ et demandais la monnaie. Je posais donc le billet. La personne procédait déjà à l’enregistrement en caisse avec remise du ticket tout en parlant et en oubliant de le prendre.

Je n’utilise plus aucun de ses 10 principes cités ci dessus car même si je ne me suis jamais fait prendre ou qu’il a juste fallut rembourser ou payer, je considère que ce n’est pas la meilleure façon de s’enrichir de façon durable et responsable.

Même si cela a pu me servir de coup de pouce, je dois avant tout la richesse acquise à l’amélioration continuelle de mes connaissances par l’application pratique de celles ci et sans chercher des leurres ou raccourcis.

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