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Règle de bourse n°2

Après cette première règle de bourse qui permet d’acheter une action quand la valeur de celle-ci est inférieure à son prix de revient unitaire, il existe une deuxième règle de bourse à respecter.

Celle qu’on appelle le PER ou ratio cours sur bénéfices.

Ce qu’il faut déjà faire remarquer comme l’a mis en exergue MJ De Marco dans son livre, L’autoroute du millionnaire la bourse reste avant tout un actif pour consolider une richesse déjà existante comme avec l’entrepreneuriat ou l’immobilier.

En effet, il cite que les intérêts composés sont de la poudre aux yeux pour la classe pauvre ou moyenne. Si l’on veut mettre l’accélérateur, ce qui compte au préalable consiste à utiliser un levier de richesse ou plusieurs dupliquables (plus facile à dire qu’à faire) et qui touchent un maximum de monde.

Ce blog peut en être un même s’il n’a aucune vocation commerciale, un livre, de la vente sur internet, des vidéos YouTube grâce à de la publicité….

Chacun voit midi à sa porte et MJ DeMarco rappelle surtout qu’il y a d’un côté, les producteurs et de l’autre, les consommateurs.

A vous de devenir un producteur légitime au lieu d’un consommateur non conscient.

Si l’auteur repousse l’idée que le salariat permet d’atteindre la liberté financière au même titre que la bourse (parle des fonds communs de placement des banquiers et beaucoup de gens aussi ne savent pas investir donc préfèrent diversifier mensuellement..) car réservé à la voie lente, il faut noter cette citation qui dit: « Il vaut mieux connaître quelque chose de tout, plutôt que de tout savoir d’une chose. »

En gros, ce que cela signifie concrètement c’est que l’on peut rester ignorant de beaucoup d’éléments et que la conjugaison d’ingrédients mis bout à bout va créer une différence et peu importe à quel niveau l’on débute.

A titre personnel, si à ce jour je possède à 33 ans pour 1 200€ d’actifs nets (après charges et impôts) en immobilier, plus de 10 000€ en bourse depuis aussi 3 ou 4 ans qui ramène du bénéfice net chaque année, un travail correct, de l’épargne de côté non placée (demandez pourquoi à MJ DE MARCO 😉…) ceci n’est pas seulement parce que je suis encore salarié et ni afin de se mettre en valeur mais dans le but de vous encourager.

Tout est possible, il suffit d’y croire et tout le monde n’aime pas utiliser la valeur d’autres personnes pour aboutir à ses objectifs.

Il existe bien d’autres moyens et très légaux d’accroître sa marge brut d’autofinancement de manière à remplacer à terme, son travail par d’autres revenus.

Mais il s’avère réel que cela ne peut se faire que grâce aux intérêts composés ou d’attendre 45 ans de dur labeur. Se bouger et réfléchir par soi même avec des bonnes stratégies, voici les deux clés.

Pour en revenir au PER, il s’agit d’un indicateur qui compare la valeur d’une entreprise avec ses profits ou le cour d’une action avec le bénéfice net par action (BNA).

Admettons que le BNA qui correspond au bénéfice net de la société (CA×quantité- charges-impots..) divisé par le nombre d’actions qui composent son capital, s’élève à 20 cts par actions ou alors à 2€ et que le cours d’une action se hausse à 50€ ou 100€.

Que cela signifie?

Ce que l’on doit retenir de cette équation est que si le PER est plus bas qu’une autre action identique avec le même cours ou par rapport aux années précédentes, il est plus avantageux d’y investir.

▪ Si le cours de l’action est de 50€ et que le BNA est de 2 cela veut dire un PER de 25.

▪ Si le cours de l’action est de 50€ et que le BNA est de 1,5 cela veut dire que le PER est de 33,33.

▪ Si le cours de l’action est de 55€ et que le BNA est de 1,5 cela veut dire que le PER est de 36,66.

………………………………….

Donc en deux mots pour bien savoir quand investir:

– La valeur de l’action doit être basse (cf. article précèdent) et le BNA haut.

C’est tout?

Oui ou presque car si l’action augmente à 55 et que le BNA reste à 2 alors on a 27,5 de PER ou si le BNA baisse encore comme à 1,5 alors on passe à 36,66.

Le tout réside dans le choix et chacun d’eux se basent sur la qualité de ceux ci. Plus on réalise de bons choix et plus aussi, on a du succès.

Donc bien sûre, qu’il ne faut pas uniquement évaluer la valeur de l’action par rapport à son prix de revient et sa valeur historique moyenne ainsi que le niveau de son PER mais surtout, si la société fait des bénéfices après actions (BNA positif et non négatif) et depuis combien de temps.

En faite, le BNA peut être même très faible mais si l’action suit cela donc baisse également, tant que l’activité reste dans le vert alors il demeure possible d’investir en ayant un bon PER (donc faible).

Le PER peut aussi être haut temporairement lors d’une fusion acquisition d’entreprises où il y a un appel d’offres auprès d’actionnaires donc à manier avec précaution.

Enfin, la valeur de l’action peut diminuer et le BNA augmenter quand même mais cela est souvent l’indice, d’une activité trop fluctuante (la société dépend trop de ses actionnaires en baissant la valeur de l’action tout en augmentant le dividende pas souvent versé si pas de bénéfices) avec un résultat net qui passe du négatif au positif en fonction de son nombre d’actions en circulation comme dans le cas de Rallye. Un PER ne peut se calculer tant que le BNA reste négatif même s’il augmente.

Le tout consiste à savoir quand investir et quand ne pas le faire.

Il y a cette première stratégie qui consiste à lisser le risque en investissant chaque mois la même somme sur une même action comme par exemple 200€ sur une action qui coûte 50€ pour en acheter parfois 3 ou 4. Dès lors qu’elle verse du dividende et qu’elle n’a pas de trop grosses vagues, elle a le mérite de fonctionner sur de la durée s’il n’y a pas de crises…

Mais pour être plus certain de résister aux krash (comme en 2008) et qui peuvent anéantir des années de cotisation mensuelle pour au final ne récolter que des pâquerettes, il vaut mieux se révéler patient, attendre son heure en checkant au moins une fois par semaine le portefeuille virtuel rempli par vos soins et placer ensuite, une somme importante en une fois sur une seule action (ce qui diminue aussi les frais) quand le moment s’y prête.

Ce moment, c’est quand son cours est bas et inférieur à son prix de revient unitaire et identique ou inférieur à sa valeur historique moyenne et que le montant du PER reste plus faible que les années précédentes.

Vous savez maintenant comment procéder donc à vous de jouer mais sans laisser le hasard vous maîtriser.

Celui ou celle qui ne contrôle pas sa langue parle pendant que d’autres ont déjà finis de l’écouter.

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