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Règle de bourse

Dans la stratégie qui consiste à acheter quand la valeur réelle ou estimée de l’action est pas chère, ce qu’il faut surtout savoir évaluer c’est la valeur de l’action et au regard de son prix de revient unitaire (PRU).

Celui là correspond au montant net de l’action après que l’on rajoute les frais d’achat et/ou de vente (pondération moyenne en fonction du cours de l’action acquis avec un montant qui évolue et différe selon la période d’achat).

Il existe une règle simple à comprendre:

Quand la valeur estimée et/ou le prix de l’action est supérieure à celle de son prix de revient donc en plus value alors il vaut mieux ne pas acheter voire même de vendre (faire baisser ce prix de revient unitaire).

A l’inverse, si le cours réel ou valeur estimée de l’action se révèle bien inférieur au prix de revient de celle ci donc en moins value et même si l’on ne sait pas jusqu’où il peut descendre (voir son historique moyen ou montant de l’action la plus basse depuis 5 ans..), là il s’avère bien plus avantageux d’acheter.

Par exemple en ce moment (fin d’année 2018), le cours de l’action Amazon sur un compte titres se monte à plus de 1 350$ ou 1 200€ environ mais son prix de revient ne coûte qu’environ 950$ et sa valeur historique moyenne en € est de 874€ sur cette même période.

Il y a des gens qui croient faire une bonne affaire car le prix de revient de cette action est bas comparativement à sa valeur réelle. Cela veut seulement dire que les frais son bas pour l’entreprise car l’action grimpe.

Allez vous pour autant payer 950$, non c’est bien 1 350$ sur lequel se retranche les frais du courtier car il y a la valeur de l’achat de l’action boursière sur le marché et celle du courtier donc pour une action qui coûte 1 350$ en réalité, c’est plus proche des 1 355$ (vous payez 1 350 mais votre portefeuille n’est que de 1 345$) donc 5$ de pertes dès le départ entre 1 000 et 1 500€ d’achat par ordre (1 seul peut grouper plusieurs fois la même action).

Acheter au plus mauvais moment signifie que l’action créer la surenchère quand beaucoup se précipitent dessus ou qu’il y a une augmentation soudaine du chiffre d’affaires et ensuite retombe comme un soufflet une semaine plus tard. Celle ci se gonfle artificiellement ce qui par effet concordant, donne un prix de revient plus faible pour la société émettrice du titre et en termes de valeur au regard du nombre d’achats ou acheteurs.

S’il y en a plus, le montant des frais que coûte cette action est moindre mais uniquement pour la société qui la propose 😂.

Si l’on veut vulgariser cet aspect, il faut parler de bulle spéculative. Ce sont le nombre d’acheteurs plus importants à une période x comme à Noël pour Amazon qui augmente la valeur de l’action au regard de son prix de revient et dépasse de loin sa valeur moyenne.

Ceux qui gagnent ne sont pas ceux qui achètent mais ceux qui ont déjà achetés et vont s’apprêter à revendre.

En comparant à l’instant t, le cours d’Amazon et celui d’Apple et le prix de revient alors avec Apple, c’est 151$ ou 133€ environ de cours au 23 décembre 2018 et 173$ environ de prix de revient. Sa valeur historique en euros s’élève à 147€. Les frais du courtier sont de 2,50€ l’ordre pour une action inférieure ou égale à 1 000€.

Selon vous, quelle action avez vous un intérêt à acheter ou à ne pas acheter?

– Celle avec un prix de revient plus bas ou plus haut?

– Celle qui coûte plus cher ou moins que son prix de revient?

– Celle qui se rapproche au plus prêt de sa valeur historique moyenne ou celle qui s’en éloigne?

– Celle avec des frais d’achat plus faibles (passer 2 ordres d’achat inférieur ou égal à 1 000€ pour x actions avec des frais de 2,50€ par 2 revient au même que d’acheter au dessus de 1 000€ avec 5€ de frais) ou identiques mais avec un potentiel croissant ou celle qui risque de retomber de plus belle une semaine après.

– Celle quand il y a beaucoup d’actionnaires qui achètent ou peu d’actionnaires?

– Celle qui baisse la valeur de l’action quand elle génère des bénéfices ou celle qui l’augmente afin d’en créer encore plus?

– Celle qui distribue des dividendes ou celle qui méprise toutes les règles du marché, exploite, délocalise et défiscalise dans les paradis artificiels?

A vous de trouver la réponse (qui n’est pas toujours que la A ou que la B) si ce n’est pas encore le cas ou sans vouloir aussi aller trop loin dans la comparaison..

Si vous comprenez le jeu de l’offre et de la demande, vous pouvez commencer réellement à devenir un bon pro gamer comme aux jeux vidéo afin de maîtriser les principes du marché.

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